e créateur du képi blanc à cheval[/caption]LE GENERAL RICHERT la vie du créateur du Képi blanc de la Légion Étrangère toujours mon cousin.

Voyant venir le conflit mondial, et pour échapper à d’éventuelles représailles, ses parents ont acheté une ferme à Reppe, dans le territoire de Belfort, et s’y sont installés.

La guerre surprend notre héros au moment même où il passe ses examens de sortie.

Il est affecté, comme Officier d’Etat Major à une Brigade de la 63ème Division de Réserve et participe comme tel à la campagne d’Alsace ,du Général Pau.
Ayant repris une seconde fois Mulhouse, en août l9l4, cette Division se voit contrainte d’abandonner l’Alsace, pour être envoyée devant Paris, où elle constitue le 7ème Corps, de concert avec la l4ème D.I.. Elle s’illustre aux batailles de L’ourcq.
Victoire de Monoury sur les allemands de Von Glück (Septembre l9l4). Richert y gagne sa première citation.
Début 1915, il est blessé dans les combats du nord de l’Aisne. Il reçoit, des mains du Général Joffre, la Légion d’Honneur, avec une nouvelle citation.
Gazé pendant la bataille de Champagne, en automne l9l5 alors qu’il a fait partie de l’Etat Major du l4ème Corps.
Après une courte convalescence il revient à l’Etat Major de la 63ème Division du Général Andlauer, avec laquelle il prend part, en l9l6 et l7, aux terribles batailles de Verdun, où il gagne une nouvelle citation.
En février l9l8, il prend le commandement d’un bataillon du 3O5e R.I., qui se bat dans le secteur du « Four de Paris », en Argonne et reçoit le quatrième galon.
Durant l’hiver l9l7-l9l8, il assume provisoirement le commandement du Régiment, aux lieu et place des officiers supérieurs disparus dans les combats.
Il termine la guerre dans l’armée américaine, en qualité d’officier de liaison, d’abord à la 9Oème D.D., avec laquelle il prend part à la bataille de Saint-Mihiel.