Bonjour Monsieur Schublin,

J’ai beaucoup pensé à vous ces derniers jours car je me suis plongé une nouvelle fois dans les Cahiers. Quand un livre est bien traduit, on a tendance à oublier qu’il n’existerait pas sans son traducteur ! J’imagine l’expérience forte que cela a représenté pour vous de rentrer dans cette univers mot par mot ! A chaque fois que je le relis, j’ai du mal à m’en défaire les  jours qui suivent, alors qu’est-ce-que cela a dû être  pour le traducteur…

Le livre est à présent épuisé dans l’édition française ( réédition prévue en mars 2016 ) comme dans l’édition allemande ( réédition prévue en 2016). Je pousse la Nuée Bleue ( qui édite aussi une partie de mes textes ) à une réédition. Il semble que la saisie du livre au moment de sa sortie soit à présent obsolète et qu’une nouvelle saisie serait nécessaire ; mais je ne désespère pas, les commémorations vont s’étaler sur quatre ans…

Je me suis fait offrir par ailleurs la version allemande par une amie qui l’a commandé sur internet et ne me dit pas ce qu’elle a payé… Je suis content de l’avoir car l’appareil critique est intéressant, il donne aussi le point de vue allemand sur ce texte.

Ici, dans la vallée de Sainte Marie aux Mines, nous avons constitué un groupe de lecture autour de la guerre de 14 dans le cadre du travail de mémoire que nous effectuons. Vous trouverez ci-dessous un article de la presse locale qui en fait état ; seriez vous toujours d’accord pour venir un jour nous parler de DR , de votre travail de traduction, de tout ce qui entoure ce livre magnifique ? Date, modalités, conditions, tout ceci serait à déterminer, mais il se pourrait bien que cela soit encore avant l’été si cela est possible pour vous.

Je crois que je vous ai dit que je travaille actuellement à un ouvrage à la demande d’un éditeur parisien , L’Alsace des écrivains, dans lequel je me ferai un plaisir de faire figurer ce cher Dominique aux côtés de Goethe, Nathan Katz et autres Albert Schweitzer… Dans cette optique, la fameuse lettre de Böll m’intéresse beaucoup. En connaissez-vous la teneur exacte ?

 

En vous remerciant de l’intérêt que vous voudrez bien porter à tout ceci, je vous adresse mes salutations les plus chaleureuses,