Extrait des « cahiers d’un survivant « 

D’autres suivirent. Plusieurs hommes s’effondrèrent, foudroyés. A présent tout le monde voulait battre en retraite pour chercher un abri; c’était notre propre artillerie qui nous tirait dessus, et c’était particulièrement   révoltant. Le lieutenant Vogel criait: En avant! Comme quelques soldats tergiversaient, il en abattit quatre sans hésiter; deux furent tués, deux blessés. Un des blessés était Sand, un de mes meilleurs camarades.
[Le lieutenant Vogel fut abattu deux mois plus tard, par ses propres hommes, dans le nord de la France.]     Les Français vinrent à notre rencontre en tremblant, les mains en l’air. On retourna en courant à Lorquin, où l’on s’abrita dans des caves. Vers le soir, emmenant nos prisonniers, on revint en arrière, vers le village de Hesse, où l’on passa la nuit dans les vergers.     Alerte tôt le matin, puis café, et en marche vers l’avant. Nom d’un chien, me dis-je, on cherche la mort à tout prix! Je continuai, mais le cœur n’y était pas, loin de là …

                                                          page  25  » les cahiers d’un survivant » 

 Après plusieurs kilomètres de marche, nous avons atteint la frontière française. Le poteau frontière portant l’aigle avait été brisé par les Français. Je pensais qu’on allait devoir peut-être hurler des hourras à la cantonade en passant la frontière, mais on poursuivit notre chemin sans avoir à dire un mot. Tous se demandaient surtout s’ils franchiraient un jour la frontière en sens contraire, pour rentrer à la maison. Nous avons marché jusqu’au soir et avons passé la nuit dans un champ.    C’est un avion français qui nous salua le lendemain matin en nous lançant deux bombes. Mais personne ne fut blessé. La cuisine roulante ne vint pas, la faim s’installa.

                                                     L’ INCROYABLE HISTOIRE DE CES  CAHIERS.

Exposé de Daniel Lautié époux de la petite fille de Dominique Richert.
Cet exposé est  fortement inspiré de l’exposé qu’avait présenté Ulrich Richert lors d’une conférence au centre Jean Giono.

1- Introduction

  – Remerciements
  – Les cahiers

2 – La vie de l’auteur.

3 – L’odyssée militaire du sergent pacifiste

   – Statistiques

4 – Histoire des cahiers.

6 – La notoriété

7 – Enquête

8 – Annexe

9 – Les mystères
  
10 – Dénoncer l’apocalypse

1 – Introduction

Je suis Daniel Lautié gendre d’Ulrich Richert, fils de Dominique. J’ai rencontré Dominique Richert et sa petite fille il y a déjà 46 ans .
Je fais la promotion de ce témoignage avec les outils d’aujourd’hui : Internet , facebook , twitter.
Je présente le  livre de Dominique Richert les « Cahiers d’un survivant ». Il vient d’être réédité en français et  en Allemand . Il  est toujours édité en Anglais ; livre et  ebook, . Il vient d’être également édité en Russe et en Japonais.
L’histoire des cahiers de Dominique Richert est très peu connue et les lecteurs aimeraient en savoir d’avantage. Ce récit soulève quelques énigmes.
Pour ce faire, je me suis inspiré  d’un colloque qu’avait fait Ulrich, son fils, au centre Jean Giono.

– Remerciements
Avant de commencer, je tiens à remercier Monsieur Jacky Sontag qui ayant permis d’intégrer cette présentation à son incroyable exposition  » Les tranchées oubliées », et a motivé l’éditeur pour une réédition.
Cette réédition est l’aboutissement d’une chaîne de personnes passionnées par ce témoignagee. Je les appelle les « sauveurs de mémoire ».

– Jean Claude Faffa par qui tout a commencé.
– Heinrich Böll prix Nobel de littérature.
– Angelika Tramitz, Ulrich Bernd, , historiens et journalistes allemands ,
– L’éditeur berlinois «  Knesebeck & Schuler. »
– Marc Schublin et Claudine Richert, les traducteurs en français.
– Bernard Reumaux des « Éditions de la Nuée Bleue ».
– Ulrich Richert, et sa famille.
– David Sutherland traducteur anglais.
– Christiane Hemmerich Konzeption und Gestaltung
Merci aussi à la rédaction, de l’Alsace pour tous les articles parus dans leur quotidien.

– Les cahiers 

Il s’agit du récit autobiographique de l’expérience de Dominique Richert pendant la guerre 1914 – 1918. Ils s’agit de neuf livres quarto , écrit en allemand en écriture Sütterlin par Dominique Richert. A son retour, après la guerre comme soldat allemand, dans son Sundgau natal, Dominique Richert écrit    ses mémoires de guerre pendant le mois d’hiver  qui a suivi son retour. Après cinq ans et demi d’absence, les yeux encore imprégnés de toutes les horreurs vécues, Dominique a voulu se libérer de son obsession, extirper ses souvenirs dans un écrit.
Il a rempli neuf cahiers sans corrections, sans mots barrés ni hésitations ou reprises. Dominique savait par coeur ce qu’il voulait écrire. Malheureusement la guerre ne l’a jamais quittée.
Photos, vidéos, film, presses, conférences sont à consulter  sur le site internet  https://www.1418-survivre.net qui donne  la possibilité de feuilleter le manuscrit original complet : http://www.1418-survivre.net/manuscrit/

1919 écriture des cahiers par Dominique Richert
1943 Dominique et Adèle sont déportés et spoliés : les cahiers sont cachés.
– 1958 Ulrich son fils sauvent les cahiers des souris du  grenier.
– 1960 Jean Claude Faffa trouve les cahiers dans la « stub », que l’on traduit généralement par « salon« . Il 
transcrit les cahiers sur une veille machine à écrire, fait 15 ronéos, expédie ces copies aux éditeurs allemands sans succés.
– Heinrich Böll prix Nobel de littérature trouve ces cahiers dignent d’être archivés et les archives aux « archives militaires de Friburg ».
– décés de Dominique Richert 28 mars l977 à Saint-Ulrich . Dominique ne saura jamais que ses cahiers ont été édité.
– Un jeune historien Ulrich Bernt et une jeune journaliste Angélika Stramitz décrouvre le manuscrite et le font éditer.
– 1989 l’édition allemand Knesebeck Schuler édite les cahiers sous  » Bets Gelenheit szum sterben » Meine Erlebnisse im Krieg
– Marc Schublin traduit le tapuscrit en français .
– 1994 Editions La Nuée Bleue 

2012 David Carrick Sutherland traduit en anglais
– Publié par Pen & Sword Military
– 2016 Rédition Editions La Nuée Bleue 

2 – La vie de l’auteur.

Dominique Richert est né le 4 mai l893 à Saint Ulrich . L’Alsace est allemande. Il fréquente l’école du village. Presque toutes les écoles d’Alsace sont logées à la même enseigne. Dominique apprend l’histoire de l’Allemagne et écrit en gothique, (écriture pointue Sutterlin – Deutsche Kurrentschrift ou l’allemand « Sütterlin). Il a utilisé cette écriture pour rédiger ses mémoires de guerre. Le Français est banni. L’intéressé ne sait ni le lire ni l’écrire, ni le parler. Dominique, est doué. Il est apprécié par son instituteur. A 13 ans, à la fin de sa scolarité, son maître  insiste auprès son père pour que Dominique  poursuive les études.Hélas, la petite exploitation agricole avait besoin de bras et d’argent. Dominique participe aux travaux de la ferme. Un certain hiver, il se fait embaucher par la Société  des travaux de la ligne de chemin de fer de la Largue . L’hiver suivant il  travaille à la confection du ballast et à la pose des rails.
A 14 ans , embauché comme garçon de course, il a la fierté de remettre à son père la pièce de 20marks en or qu’il avait gagné. Pour un salaire de misère, les hivers suivants, Dominique  travaille comme bûcheron ou comme terrassier dans les étangs. Le travail occasionnel était rare et les bras courageux fort nombreux. Donc Nickel est jeune agriculteur de Saint Ulrich très intelligent et remarqué par son instituteur. On le surnommait Nickel pour ne pas le confondre avec Dominique de son père. Dominique  effectue son service militaire dans l’armée allemande le l6.lO.l9l3. Au ll2e Régiment d’infanterie, caserne Lefèvre à Mulhouse. La guerre le surprend pendant son service actif. Il reçoit le baptême du feu lors de la bataille de Mulhouse. Les allemands ont contré l’offensive du Général Pau. Le régiment de Dominique avait pour mission de prendre d’assaut le terrain d’aviation de Habsheim. De nettoyer Habsheim et Rixheim, ainsi que le vignoble environnant. Dominique a en face de lui, dans les rangs de l’armée Française,  un petit cousin : Auguste Richert, le futur Général bien connu. créateur du Képi blanc des lègionnaires. Les deux apparentés, sans le savoir se faisaient face.
Notre anti-héros a été obligé de se battre sur les fronts de l’ouest et de l’Est, Lorraine, Nord de la France, Notre Dame de Lorrette, Somme, Carpates, Pologne, Front de la Russie du Nord. Occupation de la Lituanie et de la Lettonie puis retour sur le front de l’Ouest, où il a pris part à la dernière offensive allemande, dans le secteur de Villers-Bretonneux.
Sa compagnie, continuellement décimée, sera reconstituée chaque fois avec des réservistes et retournera à l’abattoir. Il rejoint les lignes françaises dans le secteur de Nancy dans la nuit du 23 au 24 juillet 1918.
Il est de retour à Saint Ulrich en janvier 1919.
De sa compagnie, forte de 28O militaires au moment de l’entrée en guerre, il ne reste plus , au premier janvier l9l5 , que cinq survivants qui avaient participé à toute la campagne. Les autres sont tués, blessés, malades, infirmes, détraqués et fous. Il faut y ajouter de nombreuses centaines de réservistes qui ont reconstitué la conpagnie chaque fois qu’elle fut décimée.
De retour, il remplit ces 9 cahiers d’un seul jet.
Il retrouve son village, se marie avec Mademoiselle Adèle Kayser, la fille du meunier. Il la séduite avec ces lettres trés bien écrites. Deux garçons sont nés de cette union.
La main funeste de la guerre de l939-45 s’abat à nouveau sur lui. Début février l943, ils sont expropriés de leur ferme et déportés par les Nazis avec son épouse pour le travail forcé en allemagne. Il avait refusé que ses deux fils ne subissent un sort identique au sien. Il les a incité à s’évader d’Alsace, pour se soustraire à l’enrôlement de force dans la Wehrmacht. Les époux ont été rapatriés en mai 45, totalement brisés et humiliés.
Dominique s’est éteint le 28 mars l977 à Saint-Ulrich. Dans sa quatre vingt quatrième année. Il repose du sommeil du juste, à l’abri du clocher de son village.
Grand mère a fait ériger une croix au bord de la route au haut du village de Saint Ulrich, conformément au voeu qu’elle avait prononcé. « Le retour, après la guerre de tous les membres préservés de la famille ».
A cet endroit s’est élevé une autre croix, en polychrôme. Elle était entourée de trois sapins. A la libération du village, un obus de char l’a fait éclater en morceaux, décapitant aussi deux des sapins. Le troisième également blessé, a séché quelques années après la guerre. La croix de grand mère remplace celle qui a été détruite.

3 – L’odyssée militaire du sergent pacifiste.

(1) On peut utiliser la table de matières pour retracer le parcours militaires de Dominique.
Je ne rentrerai pas dans le détail de ce parcours. La table des matières du livre récapitule bien cette odyssée. Annexe 1

Je peux vous diffuser la carte de son parcours militaire. Dominique Richert l’avait tracée sur une grande feuille cartonnée avec des crayons de couleurs et avait retracé tout son parcours européen . Cela fut volé par des brocanteurs non scrupuleux.

J’ai choisi de vous présenter son parcours différemment sous forme de statistique.

– Statistiques

– 5 affectations différentes de régiments :
le 112, le 44, le 41, le 260 et 332 Infanterie-Regimenter: 

– 20000 Kms parcourus à travers l’Europe :

– 22  participations à des combats sur des fronts différents.

– 4 ennemis de nationalités différentes ( français , russes, anglais, hindous, polonais russes).
Rencontre des indochinois, des arabes des noirs et des américains.

– 2 types d’armement – fusil – mitrailleuse : a assisté au premier combat de char.

– 3 légères blessures (éclat de shrapnell), éraflure due à une balle.

– 2 fois gravement  malade.
– grave dysenterie avec pronostique vital engagé: octobre 1915
– grippe espagnole  juillet 1918

– 1 attaque au gaz

– 2 permissions 

– 3 noëls passé au front

– 2 ports d’uniformes :
* uniforme militaire allemand
* uniforme militaire français

Temps passé dans la grande guerre.

– 5 ans et 3 mois

      On a vu la vie de Nickel civile et militaire. On va voir le contenu de ces cahiers.

– Guerre 1940 1945

Déporté avec sa femme dans une ferme en allemagne et spolié de sa ferme.

A leur retour, Adèle est tombée gravement malade suite aux traitements humiliants qu’elle avait subis.
4 – Histoire des cahiers

– Après avoir séjourné quelques temps dans un tiroir, les cahiers avaient disparus dans une caisse, au grenier.

Ils ont été redécouverts par son fils en l958, à l’occasion d’un rangement. L’un d’eux avait été grignoté aux trois quarts par les souris. Après beaucoup d’insistance, le vieux combattant a récrit quelques pages. Trait d’union entre le cahier précédent et le suivant.

Claude Faffa jeune docteur en économie, ami de la famille et tout spécialement de Dominique ne manquait jamais de discuter avec Nickel, prénom raccourci de Dominique, pour le différencier de son père qui portait le même prénom. Lors de ses passages à Saint Ulrich, la guerre est abordée à chaque rencontre.

Nickel lui confie ses mémoires. C’est le premier qui a reconnu la valeur du Manuscrit. Il l’a transcrit en écriture latine sur une vielle machine à écrire en allemand, convaincu que l’odyssée

de Dominique avait besoin de lecteurs. Il fait une quinzaine de Ronéo avec du papier de récupération de son entreprise. Il n’a pourtant pas trouvé aux alentours de l96O un éditeur

allemand intéressé à la diffusion du récit. La deuxième guerre était encore trop proche dans les mémoires.

Nickel dit à Jean Claude Faffa «  tu perds ton temps, ils ne voudront jamais les éditer, Les allemands resteront toujours des allemands. »

Heinrich Böll, Prix Nobel de la Littérature qui avait reçu un exemplaire du mémoire, l’a transmis aux archives militaires de la R.F.A à Fribourg.

C’est là que deux jeunes Berlinois, journalistes et historiens. Berndt Ulrich et Angela Tramitz l’ont découvert. Enthousiasmés, ils ont recherché l’auteur de ces cahiers. Jean Claude Faffa
était introuvable et c’est à la suite d’une enquête qu’ils ont retrouvé les fils de l’auteur. Ils ont effectué des recherches dans les archives militaires (ll2e. Régiment d’infanterie) et ont constaté que tout dans le récit de l’auteur était exact. Dates, lieux, camarades, pertes etc… Ils ont trouvé un éditeur pour réaliser et diffuser le livre.

L’ouvrage raconte, dans un langage poignant simple et clair, les aventures guerrières de Nickel. Il retrace de façon lapidaire et précise l’horreur chaque jour renouvelée. L’absurde

massacre, la faim, la soif, le froid, la peur, a pluie la boue, la neige les cris des blessés, le sang, les membres disloqués, la haine à l’encontre des gradés et des responsables de la tuerie,

les ordres absurdes et dégradants, les mutilations, les humiliations continuelles. Il montre l’homme dans une indescriptible et inhumaine situation, sans pour autant que l’auteur

n’abandonne son humanité. Il gardera intacte sa faculté de jugement. Mais aussi sa chaleur humaine, son intérêt, sa pitié, sa compassion. L’auteur s’est continuellement opposé à la

brutalité. Il a essayé, dans la mesure de ses faibles moyens, de porter assistance à plus malheureux que lui ou à moins débrouillard. Son attitude lui a permis d’écrire ce que des millions

n’ont osé exprimer : la peur, le désespoir, le dégoût et le souhait d’échapper à cette funeste et soi-disant héroïque existence.

Analyse d’Ulrich Richert : voir annexe 2

5 – La notoriété Le livre est connu internationalement . On le trouve dans les bibliothèques universitaires françaises, allemandes, anglaises , américaines et canadiennes ( Toronto).

Il est très connu à l’université de Toulouse et de Montpellier où Remy Cazals confronte les carnets du tonnelier    » Louis Barthas »  avec les cahiers de « Dominique Richert ». devant ses étudiants. Hilda Inderwildi

La Presse

 Article DNA 09 2016

 Articles régionaux écrit par  Bernard Jurth, François Dangel, SERGE HARTMANN

 Articles nationaux Le Monde  » LES TRACES D’UNE GUERRE »   Le Monde 

 Articles  Sur le Net Zeit Online

Articles de presses Allemandes

Musée 

Borne tactile « Aux Portes du Chaos, l’arrière-front en Flandre durant la Grande Guerre » au musée départemental de Flandre  ) 

Musée de Suippes

Historial de Péronne 

Films

Produit par Oberland TV Mûnchen. 

Der moderne krieg im Film

Des documentaires 

– Chaine allemande Deutsche Wellen. ( Thème : Unglücklich das Land  das Helden nötig hat.  Volkstrauertag am 18.11 http://www.krieg-film.de )

– Chaîne Histoire. 

Pièce de Théatre 

– Le groupe théatral de Heichwiller  

– Spectacle de la Chouc 

– TOBIAS KEMPS cahiers d’un survivant de Dominique Richert

– Un spectacle complet

Reportage TV

– Interview  d’ Ulrich Richert, fils de Dominique Richert  sur  France 3

– TW WDR   Deutsche Wellen.     Thème : Unglücklich das Land  das Helden nötig hat. Volkstrauertag am 18.11 

Rencontres scolaires 

– Rencontre avec des lycéens de section européenne Allemand du Sud-Ouest 

– Der Friedrich Verlag publiziert pädagogische und fachdidaktische Zeitschriften..Des cahiers d’instruction sur la grande guerre en France comme en Allemagne

– Les lycéens à la rencontre des écrivains

Expositions 

– Exposition du 22 mars 2014 – VIVRE EN TEMPS DE GUERRE DES DEUX CÔTES DU RHIN 1914-1918. – MENSCHEN IM KRIEG 1914-1918 AM OBERRHEIN qui terminera à Paris.

 – Exposition du Conseil Général du Haut-Rhin. Sur la guerre de 14-18     Responsable    Mme Rachel  BRASSEUR Archives Départementales du Haut-Rhin     3, rue Fleischhauer  68026  COLMAR  Cedex   

– 2 0 1 4 Poste d’écoute Horchposten 19 1 4

– Exposition « Menschen in Krieg am Oberrhein »

– Menschen im Krieg

– Haus der Geschichte Baden Würtemberg,  Monsieur Sébastian Dörfler, Adresse :Haus der Geschichte Baden Würtemberg, Urbasplatz 70182  STUTTGART

– Monsieur Bertrand LECOMPTE 7, rue Frédéric Chopin  59350  SAINT-ANDRE lez Lille

Références

– 500 témoins de la grande guerre Livre Remy  CAZAL    Professeur d’Université à Toulouse  a écrit un livre 

– 500 Témoins des la Grande Guerre  Editions « Ombres Blanches. Remy Cazals , à la sortie du livre, a organisé une conférence. La petite fille de Dominique Richert, qui habite
Toulouse, y a assisté. 

– La bataille de Rixheim

–  Hilda Inderwildi: Naissance et constitution d’Une conscience pacifiste Dans les rangs des paysans alsaciens au moment où de la Première Guerre mondiale. L’exemple de Dominik Richert (1893-1977). Dans: Jean-Paul Cahn,  CCSD,
Françoise Knopper, Anne-Marie Saint-Gille (Editor.). De la guerre juste à la paix juste. Aspects confessionnels de la construction de la paix dans l’Espace franco-allemand (XVIe-XXe) siècle. Villeneuve d’Ascq (Presses universitaires
du Septentrion) 2008, Pages 199-210.

–  Comment Fighting termine: A History of Surrender édité par Holger Afflerbach, Hew Strachan Oxford University Press 2012, page 266

–  État,société et mobilisation en Europecoursla Première Guerre mondiale édité par John Horne Cambridge University Press 1997 page 112

–  Kriegsende 1918: Ereignis, Wirkung, Nachwirkung édité par Jörg Duppler, Gerhard P Groß, Gerhard Paul Groß Oldenbourg Wissenschaftsverlag 1999, page 197

–  Land No Man of Violence: Extreme Wars dans le 20ème siècle par Richard Bessel Wallstein Verlag 2006 Pages 138-141

– Soldat allemand Journaux de la Première Guerre mondiale par Robert L. Nelson Cambridge University Press 2011, page 238

– The Pity of War par Niall Ferguson New York: Basic Books 1999

– La Première Guerre mondiale, Volume 3 par Hew Strachan Viking 2004, page 277

– Die unheroischen Kriegserinnerungen des Elsässer Bauern Dominik Richert dans Der Krieg des kleinen Mannes: eine Militärgeschichte von unten par Wolfgang Wette Piper Verlag     1992

Pages 127-135

– Première Guerre mondiale par Michel Neiberg La Bibliothèque internationale des Essais surhistoire militaire, Ashgate 2005 Pages 86 et 353

 – « Modern War in Film: Beste Gelegenheit zum Sterben » . Krieg-film.de . Récupérée 09/04/2014 .

– ALMANACH Calendrier Ste Odile   Responsable  Mme Geneviève Kirmann Rédactrice en  chef.

– Edition  « Les arènes de Paris   27, rue Jacob 75000  Paris Madame Grünstein   La Directrice, a fait éditer un livre, sur la guerre de  39-45  tout en faisant aussi référence aussi à 14-18 .   r.grunstein@arenes.fr

Wikipedia

 https://de.wikipedia.org/wiki/Dominik_Richert

https://en.wikipedia.org/wiki/Dominik_Richert
https://www.wikiwand.com/de/Beste_Gelegenheit_zum_Sterben_(Buch)?fbclid=IwAR1-RhoMyLak7Rdhq26nUnJ8u3tXnJTWJFsY5EMaqJSCjQfS78HR7iLTk_M

Musique 

– La grande guerre en lecture et en musique

Colloques
– Centre Jean-Giono  avec :
– Jean Rouaud, auteur du roman Les champs d’honneur  qui obtint le prix Goncourt en 1990.
– fils de Dominique Richert, auteur des cahiers d’un survivant, un soldat dans l’Europe en guerre 1914-1918
– Alain Scoff, auteur du livre Le pantalon et scénariste du film du même nom réalisé par YVES Boisset, diffusé sur France 2 en décembre 1997

Bibliographie

1 -Beste Gelegenheit zum Sterben      Dominik Richert:Beste Gelegenheit zum Sterben. Meine Erlebnisse im Kriege 1914-1918.Publié par Bernd Ulrich und Angelika Tramitz, Knesebeck Schüler 1989

2 – Cahiers d’un survivant : Un soldat dans l’Europe en guerre 1914-1918 Broché – 1 juin 1995 de Dominique Richert  (Auteur) Marc Schublin ( Traducteur) la Nuée Bleue 1994.

3 -The Kaiser’s Reluctant Conscript: My Experiences in the War 1914-1918 (Anglais) Relié – 15 novembre 2012 de Dominik Richert  (Auteur), D. C. Sutherland (Traduction) Pen & Épée 2012 

    Dominik Richert:Reluctant – Réticent Conscrit du Kaiser. Mes expériences dans la guerre 1914-1918.Traduit par DC Sutherland, Pen & Épée 2012

Sur Internet

http://dominique.richert.free.fr

https://www.1418-survivre.net 

https://www.facebook.com/1418dominiquerichert

http://combattant.14-18.pagesperso-orange.fr/Representer/EC01DominiqueRichert.html

http://www.crid1418.org/temoins/2010/03/21/richert-dominique-1893-1977/

HERAN François écrit le 9 novembre 2014    

 »Le témoignage de Dominique Richert, dont j’ai achevé la lecture il y a deux semaines, m’a passionné. Centenaire aidant, nous nous sommes lancés depuis quelques mois, ma femme et moi, dans la lecture suivie de nombreux journaux ou récits sur la Grande Guerre. Celui de Dominique Richert est assurément l’un des plus saisissants. Ce témoignage a évidemment une portée universelle pour quiconque s’intéresse à ce que devient l’homme dans la logique de guerre. »

Wikipédia

https://de.wikipedia.org/wiki/Beste_Gelegenheit_zum_Sterben_(Buch)

https://en.wikipedia.org/wiki/Dominik_Richert

http://wikivisually.com/wiki/Dominik_Richert

7 – Les mystères 

A-t-il pris des notes. ?

– Réponse : Il écrit à jean Claude Faffa alors qu’il est déçu de ne pas avoir été édité. « De toute façon qu’il avait écrit pour passer le temps et sans notes « .

– Cela restera un mystère comme les cathédrales et les pyramides. «  Jean Claude Faffa »

A qui était destinée cette autobiographie ?

– ce texte que l’on écrit est destiné à la postérité, on ne sait pas très bien à quelle postérité : c’est très très vague. On écrit qu’en même pour que les gens qui viendront, sachent ce qui s’est passé. Ils ne nous croiront pas, ils s’en foutront. Dominique n’a pas su qu’il était édité.

Comment a-t-il pu se renseigner sur la géographie des régions étrangères traversées ?

– Avait il une carte ? (Seul le sergent en avait une) il empruntait une carte quand il le pouvait.

– Comment se renseignait-il sur les gens et les régions qui sont cités dans son récit ?

– Avait il un accès facile aux livres, à une bibliothèque ?

On sait qu’il lit l’Alsace tous les matins en allemand.

Personne est prêt à écouter le témoignage d’un paysan soldat quand on est soldat de l’infanterie allemande de la guerre de 14 18 ?

Pourquoi ce témoignage donne t-il l’impression être écrit pendant la guerre?

Remarques 

Passages censurés : Edition allemande
– la désertion et le passage antisémite.
Edition française
– Il en « voulait » au maquignon juif à qui il était obligé de vendre ses bêtes à bas prix chaque année.
Edition anglaise
– pas de censure

Personnes  cités dans ses cahiers.

Dominique cite des habitants du Sundgau,
Je suis à la recherche de photos, courrier concernant :

Ketterer de Mulhouse / page 20, Risser un Alsacien de la vallé de Guebwiller / page 31, Jules Wiron de Dannemarie / page 32, Camil Rein , de Hagenbach / page 36, Alfons Rogert, de Seppois-le-haut / page 46, Auguste Zanger, de Streuth / page 46 , Théophil Walter, de Mertzen, / page 61, Hussler, Alsacien / page 55, Pierre Koegler et Josep Hub de Fulleren, Albert Diestch de Mertzen, Emile Schwarzentruber de Saint Ulrich / page 60, Emile de Schacherer de Fulleren / page 276, Emile Winniger de St Ulrich, Kessler Thomas / pages 239, Gustave Beek Lorrain / page 259, Shorr Xavier de Fulleren, Anton Smitt, Joseph Hoffert de St Ulrich, Hoog de Manspach fils de Kloestslen vendeur de chaussures à Dannemarie, Alfons natif de d’Estein

Annexe 2  Etude faite par son fils Ulrich Richert

Dénoncer l’apocalypse
Annexe 2  Etude faite par son fils Ulrich Richert

1 – LE PATRIOTISME, FACE A LA MORT, EST UNE UTOPIE
HAINE CONTRE LES RESPONSABLES DE LA GUERRE, LES GRADES, SEVICES

24  – Le lieutenant Vogel cria « En avant » …

55  – Une fois Je fus affecté …

64  – Un soir, le service fini …

67  – Il nous dit que..

82  – Espèce de sâle rustre, insolent hurla le capitaine ..

84  – J’allais être ligoté d’ici une demi heure …

97  – Puis on nous lut quelques articles du règlement 

114 – On dut former les rangs et marcher..

159 – Parfois j’étais si abandonné …

176 – Près de ce domaine

185 – Le Commandant était en train de déjeuner ..

232 – C’était le Général Von Adams

236 – Notre Chef de compagnie estima nécessaire ..

243 – Le jeune Berlinois dit à son adjudant ..

248 – J’avais lu un jour

258 – L’adjudant était assis à une petite table ..

269 – Ici c’était comme chez les Allemands

271 – Te souviens tu du 26 aout 19l4

273 – Il me raconta que dans notre Division ..

278   – Et Lorsque je lui racontais

281 – C’est ce jour là que nous avons appris ..

2 – PRESERVATION MIRACULEUSE.
DESCRIPTION DE SCENES D’HORREUR DE LA GUERRE.

Quelques pas plus loin, dans l’avoine, je marchai sur quelque chose de mou. C’était une main arrachée, à laquelle pendait encore un morceau de manchette.
A quelques pas, à côté d’un trou d’obus, gisait le cadavre déchiqueté du fantassin français à qui elle appartenait.

15 – Au bord de la route…

22 – Beauc0upde nos morts étaient horribles à voir..

26 – Un soldat eut son bras arraché

32 – Un sous-officier m’envoya chercher de l’eau

34 – Un obus explosa à trois mètres de moi 

34 –  Une balle  fit une profonde entaille

34 – Eh Richert, regarde ce que fait le grenadier ..

42 – Les corps déchiquetés offraient un spectacle horrible

47 – On devait par groupes de huit ..

49 – Alors que le tir faiblissait un peu

49 – Les blessés graves restèrent au sol

50 – Le terrain séparant …

51 – Beaucoup de ·cadavres anglais

52 – Une nuit je fus chargé

53 – Durant environ un quart d’heure  … 

60 – C’était une vision horrible ..

61 – Des deux cent quatre vingt hommes …

74 – Les prussiens nous racontèrent

75 – Le matin venu, on nous donna l’ordre

87 – Une balle transperça le dessus de mon sac

113 – Je saisis ses mains pour lés éloigner de sa figure

120 – Je découvris un spectacle

122 – On fut confronté à une vision

27- Je priais Dieu de m’aider

143 – Tout à côté de nous ..

143 – La pleine lune

147 – En faisant ce travail ..

154 – A terre il y avait un tué

158 – Soudain j’entendis, en face …

179 La position dans laquelle se trouvait

213 – Le cadavre offrait un spectacle affreux ..

214 – Non loin se trouvaient quelques anglais tués

219 – Au même moment, une mine tomba

231 – On publia les pertes de la Division

239 – Les obus suivants arrivaient

246 – Un conducteur du train

247 – Je courais vers eux, les hommes

3 – MANQUE DE TOUT
Manque de tout ce qui nécessaire pour mener une   existence décente
Nourriture, logement, habillement, produits    d’entretien   pour faire fonctionner l’armement, faim,  froid, soif, désespoir, peur, poux etc..

19- Une pluie torrentielle se met à tomber..

20 – En un instant, tout rire, toute bonne humeur…

20 – Je ne crois pas qu’un seul d’entre nous…

26 – 27 – Je priais Dieu de m’aider , implorant comme on…

30 – Mon Dieu quel spectacle..

50 – On resta environ 15 jours …

69 – Dans les Carpates – Nous arrivâmes bientôt à destination…

74 – Comme aucune cuisine de campagne…

138 – Chacun n’avait le droit qu’à..

148-1 – Notre menu quotidien..

148 – Un jeune…

149 – Enfin, après un long trajet

155 – Comme il gelait sévèrement pendant la nuit

160 – Très souvent, quand on revenait

162 – Le pain et le reste du ravitaillement..

167 – On ne reçut plus que 750 gr. de pain

170 – Un jour je reçus ..

172 – Lorsque la nuit fut tombée

175 – Je me précipitais vers..

176 – Je m’en fus à ma voiture

178 – En un rien de temps

184 – En permission ..poux , récits de victoire dans les..

186 – Non loin de la gare

196- Sur le pont de la Duna..

197 – Un soir j’entrais..

225 – Vers midi la soif se mit…

230 – 31 Je vis un petit bâtiment ..

252 – deux prisonniers italiens

4 – LES PERTES CAUSEES PAR LES ERREURS DE TIR DES BATTERIES AMIES  

18 – Les balles allemandes nous avaient causé ….

24 – Une grosse mine explosa au-dessus de nous …

41 – Les quatre hommes placés en avant poste

50 – Le lendemain, notre artillerie ..

226 – Vers quatre heures de l’après-midi

5 – ORDRES ET ACTES CONTRAIRES AUX LOIS DE LA GUERRE.

28 – (Il s’agit du Général Stenger) Ce général donna alors ..

29 – Je constatais horrifié qu’il y avait ….

202 – Quel tableau s’offrit à nos yeux

203 Lorsqu’on leur eut dit ..

205 – Lorsqu’on arriva de nouveau à la Komandatur

6 – LES ALLEMANDS NE FONT PAS CONFIANCE AUX ALSACIENS.
Ils les considèrent comme des soldats de 2e catégorie. 
Le patriotisme, face à la mort, est une utopie. 
La révolution bolchevique.

13 – Déclaration de guerre Soudain l’un de nous …

22 – Courage, héroïsme, je doute de leur existence

65 – Mais que pouvais- je faire

105-4 -tous furent trés abattus

133-4 – Ce même jour .

135-4 – Le lendemain .

146-4 – Là je reçus ..

155-4 – Dans la nuit de la Saint-sylvestre

165-4 – La révolution bolchevique: Soldats dit il

165-5 – Arrivés à Schaulen, tous les Alsaciens

166-4 – Nous avons marché près d’une quinzaine ..

167-3 – Le lieutenant Pelzer

7 – CONTRASTE ENTRE LA NATURE QUI RESPIRE LA PAIX ET L’HOMME QUI DETRUIT
L’HOMME OUBLIE VITE.

  109-3 Il y avait là des russes

 204-3 Des centaines de chevaux

 225-3 Une belle journée de printemps 

 283-3 Un jour on nous annonce 

8 –  L’ARMEE ALLEMANDE SE RAVITAILLE EN VOLANT OU EN VANDALISANT, EN PAYS CONQUIS

25 25-4 halte dans un village

38 38-4 Le massacre des lapins

180 180–4 Dès que le domaine fut occupé

181 181-4 lorsque dans la ferme

233 233-34 Peu de temps après

9 – SE FAIT REMARQUER PAR SES SUPERIEURS POUR SON INTELLIGENCE. 
   Ses décisions autoritaires et nécessaires sur le champ de bataille.

188 –  188-4 Un jour, la compagnie..

220 – 220-4  Devant nous, sur une largeur 

228 – 228-4  donna ordre, lorsque le reste de …

     Ordres semblant difficiles à exécuter 

205 – 205-3  moi-même, avec trois hommes 

10 – STRATEGIE POUR SE SOUSTRAIRE AU COMBAT
Intention de déserter vers les lignes françaises

-P. 47: 47 On se cacha ensuite dans une cave

– p. 61: 61 Il me vint alors à l’esprit

– p. 75: 75 Je pris la résolution de me blesser moi-même

– p. 78: 78 Un de mes camarades, un père de famille

– p. 85: 85Breneisen voulut aller plus loin

– p. 93: 93 Comme je n’avais nulle envie

– p.36: 36 L’idée de me dissimuler ici

–  p. 59: 59 (Un camarade a déserté) Là on répondit avec détour

– p.188: 188 Je levais les yeux surpris et vis ..

– p.260: 260 Le lendemain, 23 juillet 1918 ..

11 – ON FUSILLE DES SOLDATS INNOCENTS.

– p. 243: 243-1 Le lendemain, un obus tomba directement dans …

12 – ARTIFICES ET NOUVELLES ARMES POUR RENDRE PLUS CRUELLE LA GUERRE.

p. 223: 223-3 Un bas-rhinois était en train d’observer ..

p. 243: Les Anglais se mirent à tirer avec des obus à retardE

13 – PROPAGANDE ET DECLATIONS DE PATRIOTISME ET VICTOIRES 

p. 22 – 22-5 Nos soldats méritent

p. 138: Un jour on nous montra un film

p. 144 Quelques jours plus tard

p. 159 – Parfois j’étais si abandonné

p. 183 – Dans le même compartiment se trouvaient

p. 200 Le capitaine, dès son retour

p. 231 Il y eut un discours

14 –  GARDER SON HUMANITE 
  Pitié et solidarité vis à vis de ses camarades de ses adversaires et même des animaux

22 – Je me dirigeai vers les blessés français les plus proches 

     et leur donnai du café de ma gourde.

38 – On dut enterrer tes français morts, qui se trouvaient ..

39 – Soudain, à vingt mètres du buisson ..

40 – Mundinger, mon chef de chambre ..

90 – Will, le sous-officier, son ennemi blessé:

     Je me retournai et reconnus

90 – On se rassembla. La Cie n’avait plus que trente hommes

161 – Quelques russes qui, occupaient

206 – 7 – 8 L’instituteur nous raconta

209 – A plusieurs paysans

210 – Je priais la femme de leur dire

219 – Germann, Fritz ..

224 – En effet, le terrain était tout grouillant..

228 – J’entendis appeler …

233 – Il Y avait, à Framerville ..

252 – Deux prisoniers Italiens …

253 – Les deux prisonniers Italiens …

270 – Il me demanda ce que je savais des positions allemandes

15 – PACIFISTE  Stratégie pour se soustraire au combat  Désir de déserter

36 – L’idée de me dissimuler ici, en attendant …

47 – On se cacha ensuite dans une cave

59 – Là on répondit avec détour    à  me s questions

61 – Il me vint à l’esprit que j’avais plusieurs mauvaises

75 – Je pris la résolution de me blesser moi-même

78 – Un de mes camarades …

85 – Breneisen voulait aller plus loin ..

93 – Je pris la déci~ion de m’esquiver.:

114 

16 – LANCEUR D’ALERTE

Je leur racontai, entre autres, les événements du 26 août, l’ordre du général Stenger de ne pas faire de prisonniers français et de les tuer tous; je leur dis aussi comment j’avais vu des blessés français se faire tuer, etc. Tout d’un coup, le secrétaire de la compagnie entra dans la salle et cria: «Richert doit se présenter au secrétariat! » Je ne savais pas pourquoi, mais j’allais très vite comprendre.

Contact tel : 0688394023  email dlautie@gmail.com

Quelques villes traversées par Dominique Richert et dont il se souvient du nom aprés 5 années de guerre.

Liste des villes et villages cités

Altenach, Altkirch, Anglemont, Arricourt, Azoudange, Baccarat, Barmen, Basle, Braunsberg, Brest-Litovsk, Brie, Brzezany, Budapest, Cachy, Carspach, Cerisy, Chelm, Chipilly,

Colmar, Cologne, Dammerkirch, Debrecen, Diedenhofen, Dirschau, Donon, Dorpat, Eberbach, Ehrenbreitstein, Eimeldingen, Elberfeld, Elbing, Ermes, Eydtkuhnen, Fentsch,

Flirey, Framerville, Givenchy,Gorlice, Grubeschow, Gumbinnen, Habsheim, Hagen, Hagenbach, Hangard, Hayingen, Heuberg, Heydekrug, Hindlingen, Hinzenberg, Hulluch,

Illuxt, Insterburg, Jakobstadt, Janischki, Jaroslau, Jelowka, Jonville, Königsberg, Kovno, Laarburg, Laon, Lemberg,Libau, Lironville, Luckenwalde, Lunéville, Manspach,

Marcelcave, Mars-la-Tour, Maubeuge, Memel, Metz, Mitau, Morcourt, Mülhausen, Nedlitz, Neuenburg, Niederwald Memorial, Novo-Alexandrovsk, Oberdorf, Obermodern,

Obersaasheim, Obersept, Orava, Pfalzburg, Pillau, Pinsk, Posen, Pressburg, Proyart, Przemysl, Radsiwilischki, Rakishki, Rava-Ruska, Reichweiler, Rethel,

Richebourg, Rieding, Riga, Rixheim, Rodenpois, Rohatyn, Rosheim, Sausheim, Schaulen, Schladern, Schweinitz, Seppois-le-Bas, Skole, Souchez, Strassburg, St-Étienne,

St.Ulrich, Saint-Héand, Saint-Rambert-sur-Loire, Stryi, Sunzel, Thiaucourt, Thiaville, Tilsit, Tokaj, Tucholka, Vendin-le-Vieil, Vermelles, Villers-Bretonneux, Violaines, Volodawa,

Walk, Wenden, Wermelskirchen, Wetzlar, Wolmar, Zabern, Zurawno, Zwinin

131 autres

Annexe 1

Préparatifs de guerre août 1914 13
Bataille de Mulhouse 9-12 août 1914 16 1
Bataille de Sarrebourg 19-20 août 1914 20 2
Combat de Lorquin 21 août 1914 24 3
Passage de la Meurthe 25 août 1914 26
Combat dans la forêt de Thiaville 26 août 1914 28 4
Combats en lorraine septembre 1914 33 5
Vers le nord de la France octobre 1914 43
Attaque de Violaines 22 octobre 1914 46 6
Une terrible nuit de combat contre les Hindous 22 novembre 1914 53 7
Noël de guerre 1914 58
Envoyé à I’arrière, février 1915 63
Retour au front : dans la neige des Carpathes mars 1915 67 8
Combats et tourments dans les Carpathes avril 1915 73 9
Prise du mont Zwinin 9 awil 1915 76 10
Début de la grande offensive austro-allemande mai 1915 80   11
Passage du Dniestr 93
Une nouvelle offensive juin – juillet 1915 98 12
 Combats dela Zlota Lipa 1″ »-2 juillet 1915 106 13
Vers la Pologne russe juillet 1915 114 14
Combats en Pologne russe finjuillet – début août 1915 118 15
Blessé, malade, hospitalisé août 1915 124
Repos au sanatorium en Poznanie septembre – octobre 1915 128
Dans un bataillon de réserve à Speyersdorf et Memel novembre 1915 133
Retour au front russe décembre 1915 été 1916 137 16
Ma première permission fin octobre 1916 149
Troisième Noël au front décembre 1916 153
Au nord-est du front russe janvier – avril 1917 157 17
Le froid et la faim 162
Offensive de Riga                            septembre 1917 176 18
Ma deuxième permission septembre 1917 183
Retour au front octobre 1917 188 19  
A Riga, après I’armistice avec les Russes 190
Offensive contre les bolcheviks dans les provinces  baltes 200
D’est en ouest, vers le front français avril 1918 212
Attaque de Villers-Bretonneux fin avril 1918 218 21
Dans le nid de mitrailleuses Hibou mai 1918 236 
Repos et combats mai – juin 1918 242
Mission à Metz début juillet 1918 251

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