Dans l’enfer de la Grande Guerre 1
SERGE HARTMANN
On ne peut s’empêcher de sourire à la façon dont Dominique Richert raconte les jours qui précèdent l’éclatement de la Première Guerre mondiale. Engagé depuis octobre 1913, Dominique Richert, 20 ans, qui
n’avait nulle vocation militaire, attendait que s’achève tranquillement son temps d’incorporation au 112e régiment d’infanterie stationné à Mulhouse, dans son Alsace natale.