Le fils aîné de Dominik Richert6 appartient à l'année qui sera la première à emménager. Les occupants allemands menacent d'enlever les parents de ceux qui se soustraient à leurs obligations officielles. Malgré ce danger, Dominik Richert ne conseille plus la docilité. Il veut en tout cas éviter que son fils ait à vivre une expérience similaire à celle qu'il a vécue dans sa jeunesse. Je ne veux pas qu'ils fument la guerre. Avec la bénédiction de leurs parents, les deux fils s'enfuient en Suisse ; le fils aîné, qui a déjà dû prêter serment en tant qu'ouvrier au travail, est considéré comme un déserteur et est condamné à mort par contumace. Dix autres jeunes hommes du village suivront l'exemple du fils Richert dans les mois à venir. Parmi ceux qui restent et sont enrôlés de force dans la Wehrmacht, six tombent pendant la Seconde Guerre mondiale ; deux rentrent chez eux comme estropiés, trois meurent de faim en captivité en Russie. Quatre autres ont encore des balles ou des éclats dans le corps.
 La décision de Dominik Richert de conseiller aux fils de fuir demande beaucoup de courage. Le couple est conscient que la fuite des fils aura des conséquences. En février 1943, Adèle et Dominik Richert sont déportés en Allemagne avec 21 autres habitants. Ils arrivent temporairement au camp de transit de Schelklingen près d'Ulm. Jusqu'à l'arrivée des Alliés, le couple doit faire du travail forcé dans une ferme du Palatinat, 14 à 16 heures par jour.

Adèle et Dominik Richert sont emmenés en Alsace dans un camion français trois semaines après leur reddition et sont grièvement blessés. Adèle Richert a subi de graves dommages cardiaques. Quelques années après la guerre – comme ses fils le soupçonnent, conséquence tardive du travail forcé – elle est victime d'un AVC ; elle meurt paralysée et muette 27 ans plus tard. Le poumon de Dominik Richert est endommagé. Mais le couple n'envisage pas d'intenter une action en dommages-intérêts. Tous deux se contentent d'être de retour dans leur patrie et sont ravis qu'aucun d'entre eux n'y soit retourné. 

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Déporté avec Adèle son épouse 1940 1945

J'ai fait des recherches sur le camp de HEILBRONN

page ou on site ce nom

http://www.dpcamps.org/slaveCampsH-L.html

puis sur Wikipedia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Heilbronn

ou on parle d'un camp de 1000 prisonniers

En septembre 1944, les SS construisirent dans le district de Neckargartach un camp de concentration et un camp satellite de KZ Natzweiler-Struthof. Dans ce camp de concentration on dénombrait parfois plus de 1 000 prisonniers. Ces prisonniers ont été exploités pour l'industrie de la défense mais aussi au profit de la ville dans diverses tâches de travaux forcés. Dès décembre 1940, la ville fut régulièrement la cible de raids aériens. Le plus destructeur fut celui du où la vieille ville fut totalement détruite et plus de 6 500 personnes furent tuées. Lorsque les troupes américaines arrivèrent dans la ville le la ville ne comptait plus que 46 350 habitants.

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 Heilbronn, faisait partie de la zone d'occupation américaine. En seulement quelques années, la ville totalement dévastée fut reconstruite. L'autoroute Heilbronn-Mannheim, avec son pont monumental qui surplombe le Neckar fut ouvert à la circulation en 1968 et l'A81 allant jusqu’à Würzburg en 1974. Ces différentes constructions d’infrastructures ont permis à l'économie régionale de devenir plus importante.

Ulrich écrit comment il a été averti de la déporation de son père

Evasion à Schweitz : Notre passeur pour la traversée de la Schweitzer Granze était pressé. Il nous a interdit d'emporter des bagages visibles. On ne pouvait sauver que ce qu'on portait. Nous avons mis plusieurs chemises. Nos sacs remplis de petites choses nécessaires.
Pantalon d'Equidation : Plein sur les mollets et lâche sur les cuisses Cela m'a permis d'y cacher beaucoup de choses.

         Message indirect à nos parents concernant la réussite de notre fuite :
Un cousin d'un père marié à un fonctionnaire du train. Elle vivait à Birsfelden (banlieue de Bâle). Nous avions convenu d'informer cette famille du bon déroulement de notre évasion. Ils ont ensuite écrit à un parent de Strueth (une banlieue de Saint-Ulrich). Les trois filles sont en bonne santé et envoient leurs meilleurs voeux à leur vieil oncle à St-Ulrich.

          Message concernant la déportation de mes parents : La sœur cadette de ma mère ,Tante Agathe, était une mondaine ( cuisinière ) à Paris. Elle nous a annoncé la triste nouvelle.


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