Où ont été écrits les mémoires de guerre de Dominique Richert?

17 rue principale à Saint Ulrich 68210 

La sage femme Feber  et son frère habitaient ensemble avec Dominique Richert , Maraine Fini (  sœur de Dominique) et Adèle l'épouse de Dominique Richert.

Dernière locataire du 17 rue principale Saint Ulrich: SCHWOB MARIE-JEANNE 

Quand à titre de représailles en 1945, Dominique et Adèle ont été déportés en Allemagne , Maraine Fini est resté toute seule avec un vieux monsieur.

Maraine Fini qui n'avait jamais pris le train s'est rendu en pleine guerre à Gochsen en Allemagne pour rendre visite à Dominique et à Adèle.

Elle raconte qu’au cours du voyage, elle dit à son compartiment du train qui l'amenait, le motif de son voyage  sans se rendre compte du danger qu'elle en courrait en le dévoilant.

Elle raconte aussi qu'au bout du couloir un Allemand lui chuchota qu'elle n'aurait plus longtemps à attendre, pour retrouver son frère. C'étai très courageux de la part de l'allemand à cette époque.

La vie à Gochsen

Le travail était très dur pour Adèle. Elle devait tous les jours transporter deux énormes bacs de lait sur une pente incroyablement raide.

Elle devait accompagner son mari dans le forêt pour faire des fagots.

Elle était souvent humiliée par le maître du domaine car souvent elle devait lui lavait les pieds .

Le village était protestant. Il possédait une boulangerie communautaire.

Ils étaient invités tous les dimanches à la messe par le châtelain  catholique. Ils y retrouvaient un peu de dignité.

Un jeune adolescent aidait gratuitement, Adèle dans ses durs travaux. Ce jeune était émerveillait par le savoir que lui enseignait Dominique.

Au retour à la paix de nombreuses retrouvailles ont été organisées entre les deux familles.

Adèle et Dominique

Adèle à droite de la photo.

Adèle appartenait à la famille " du Moulin" d'une classe sociale supérieure à celle de Dominique.

Elle parlait le français et avait fait ses études dans un pensionnat en suisse. Ce qui était exceptionnel.

Elle s'est marié enceinte.

Elle avait été séduite par ses lettres et ses poèmes.