ma-photo-avant-l-evasionLa polenta

"Ech ha mech s"Tod garget", avoue un Ulrich révolté par cette "autre" France qu'il ne connaissait point.Début 1943 , trouve une place de commis chez un métayer italien, dans une grande ferme de Beaumarchès.Labourage, arrachage de topinambours, culture des vignes: bien que le travail est éprouvant et la technique rudimentaire, Urich a enfin trouvé un "boulot" à sa mesure.Il découvre la saveur de la polenta que grand-mère Sud-Ouest encore épargné par la guerre, nos robustes Alsaciens ont"la côte chez les filles"Ulrich avoue quelque amourette fugitive avec la fille du forgeron. Bien que cette vie d'ouvrier n'a rien d'insupportable, la nostalgie du Sundgau ne quitte jamais Ulrich Richert.