DER SPIEGEL

27.07.1992

Täter und Opfer

Der Elsässer Bauer Dominik Richert hielt nichts vom Sterben auf dem Feld der Ehre. "Der gewöhnliche Soldat hat ja nichts weiter zu tun", faßte der Musketier seine Kriegserlebnisse 1918 lakonisch zusammen, "als zu hungern, hurra zu schreien, sich von Läusen quälen und sich fürs ,heißgeliebte Vaterland' totschießen zu lassen."

In der einschlägigen Literatur kommt diese Leidensgeschichte von unten bislang, bedauerlicherweise, so gut wie gar nicht vor. Der Historiker Wolfram Wette, Mitarbeiter am renommierten Militärgeschichtlichen Forschungsamt in Freiburg, will mit dem vorliegenden Sammelband über den "Krieg des kleinen Mannes" die einseitig auf Schlachten und Generäle fixierte Militärgeschichtsschreibung korrigieren. Durch "exemplarische Individualisierung" wollen Wette und seine 26 Koautoren den Soldaten in dessen "Doppelrolle des Täters und Opfers" aus der uniformierten Masse hervortreten lassen.

Die Beiträge spannen einen weiten Bogen vom Dreißigjährigen Krieg bis zur Bundeswehr, was Verdichtung und Vertiefung ein wenig vermissen läßt.

So wäre eine Konzentration auf die beiden Weltkriege zu begrüßen gewesen, spielte doch im August 1914 illusionäre und im September 1939 von den Nazis propagandistisch vorgegaukelte Kriegsbegeisterung eine Rolle wie nie zuvor.

Hitlers Soldaten jedenfalls kämpften längst nicht alle so freudig für Volk und Vaterland, wie der Diktator das glauben machen wollte. Viele, die sich Drill und drohendem Fronttod durch Desertion entziehen wollten, mußten mit dem Schlimmsten rechnen. Bis 1945 wurden deshalb rund 15 000 deutsche Soldaten standrechtlich exekutiert.

Traduction

Le fermier alsacien Dominik Richert ne croyait pas à la mort sur le champ d'honneur. "Le soldat ordinaire n'a rien de plus à faire, résume laconiquement le mousquetaire en 1918, que d'avoir faim, de crier hourra, d'être tourmenté par les poux et d'être abattu pour sa patrie bien-aimée.
Dans la littérature pertinente, cette histoire de souffrance d'en bas ne s'est malheureusement guère produite jusqu'à présent. L'historien Wolfram Wette, collaborateur du célèbre Bureau de recherche en histoire militaire de Fribourg, veut utiliser cette anthologie sur la "Guerre du petit homme" pour corriger la fixation unilatérale sur les batailles et les généraux en historiographie militaire. Par une "individualisation exemplaire", Wette et ses 26 co-auteurs veulent laisser le soldat sortir des masses en uniforme dans son "double rôle d'auteur et de victime".
Les contributions couvrent un large éventail allant de la guerre de Trente Ans aux forces armées allemandes, dont la densité et la profondeur sont quelque peu insuffisantes.
Une concentration sur les deux guerres mondiales aurait donc été la bienvenue, car en août 1914, l'enthousiasme illusoire pour la guerre et en septembre 1939, la propagande des nazis a joué un rôle comme jamais auparavant.
Quoi qu'il en soit, les soldats d'Hitler n'ont pas tous combattu aussi joyeusement pour leur peuple et leur patrie que le dictateur voudrait nous le faire croire. Beaucoup de ceux qui voulaient échapper à l'exercice et menacer la mort par la désertion en première ligne ont dû faire face au pire. En 1945, environ 15 000 soldats allemands avaient été exécutés conformément à la loi en vigueur.

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Un historien de « plein air » : Rémy Cazals