FaffaTAPUSCRIT de Jean Claude Faffa qui a transcrit le texte de l' écriture Deutsche Kurrentschrift ou "l'allemand Sütterlin" en alphabet latin moderne.

 Un ami de la famille a détécté la qualité littéraire du manuscrit et a transcrit en  police  typiquement allemande sous une forme aisément lisible avec une machine à écrire .

Feuilletez l'intégralité de ce document historique  en cliquant sur la couverture du cahier correspondant . Interview de Jean Claude Faffa du 10 août 2016.

http://www.manoirlagabertie.com/contact/ pour lui rendre visite 

 

Vous trouverez, signalé entre crochets,le texte qui n'apparaît pas dans l'édition allemande. 

JEAN CLAUDE FAFFA, par qui, tout a commencé. 
Des années durant, les cahiers de Dominique Richert dormiront au fond d'un tiroir du buffet. Dans l'anonymat et la poussière.
Un jour, le vieux Dominique confia ses mémoires à un certain Claude Faffa, docteur en économie qui ne manqua jamais de lui rendre visite lorsqu'il était de passage à st Ulrich. Claude Faffa avait été touché par la sensibilité, l'humanisme de l'homme du terroir.Trés vite à la lecture des premières pages, Claude Faffa  comprit qu'il avait affaire à un document exceptionnel. Il est conquis par la rigueur du récit, la sobriété du style, la sincérité du témoignage. Enthousiaste, Jean Claude Faffa transcrit le texte de l' écriture Deutsche Kurrentschrift , ou frackturschrifft, soit l'allemand "Sütterlin avec l'alphabet latin moderne.
Un an de travail acharné sur une veille machine à écrire avec maintes relectures.
J'ai eu la chance de retrouver Jean Claude FAFFA le 29/10/2013 et de pouvoir l'informer du grand chemin qu'avait suivi sa transcription puis d'avoir été invité à La Gabertie .

Dominique Richert écrit à Jean Claude Faffa : traduction:

St Ulrich le 2-2-65

Cher Claude,

J’ai reçu ton envoi avec ta lettre et les réponses de divers éditeurs. Avec un peu d’espoir j’ai commencé à lire les réponses. Résultat: très poliment refusé. Je ne sais pas, cher Claude, si tu dois encore continuer à t’en occuper. Fais comme tu le jugeras, tu es naturellement entièrement libre d’agir à ta guise. Il me serait extrêment pénible que rien du tout ne devrait en ressortir. Pour toi, combien de dépenses et de temps tu y as consacrés. Tu avais de bonnes intentions et je t’en remercie cordialement. Pour moi, la rédaction de ces cahiers a été seulement un passe-temps. D’ailleurs, je

n’avais absolument aucun document. Quand j’ai lu la réponse de Berlin j’ai eu un petit espoir  mais la conclusion est toujours la même. Je ne sais pas si l’affaire à Coblence a un sens.

Il me vient seulement à l’esprit que, quand tu envoies la deuxième partie, l’article avec la désertion risque de tout renverser.

Les boches restent des boches. Pense donc à ces criminels, désertion, serment de fidélité au drapeau (trad: ???), traitres à la patrie, etc etc

Les contacts avec les éditeurs Français et Américains ne devraient pas non plus avoir de succès et pense donc la traduction et tout le reste. Je crois que le mieux serait de laisser tout cela.

Naturellement j’aurais aimé parler avec toi mais 2 jours est un temps trop court.

J’ai aussi reçu ta carte avec le beau bateau et les voeux de Nouvel An. Merci beaucoup. Ça doit donc être merveilleux de traverser l’océan sur un si beau bateau.

Tout ce que tu as déjà vécu et vu, pour toi il n’y a donc plus rien de nouveau dans ce monde. Et je crois que ce projet avec les cahiers est la première erreur de ta vie.

Quand j’ai écrit pendant un certain temps ma main devient tellement lourde. Chez nous côté santé ça ne va pas bien, et non plus chez moi. Ce sont donc les années.

Alors, cher Claude, si tu veux encore faire d’autres essais, cela nous réjouirait beaucoup si quelque chose marchait. Je termine donc et nous tous trois te saluons très cordialement.

Nickel Adèle Fini

jc Faffa La Gabertie 47370 THEZAC France 06 61 85 93 63   www.manoirlagabertie.com/

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