Dominique Richert écrit à Jean Claude Faffa : traduction:

St Ulrich le 2-2-65

Cher Claude,

J’ai reçu ton envoi avec ta lettre et les réponses de divers éditeurs. Avec un peu d’espoir j’ai commencé à lire les réponses. Résultat: très poliment refusé. Je ne sais pas, cher Claude, si tu dois encore continuer à t’en occuper. Fais comme tu le jugeras, tu es naturellement entièrement libre d’agir à ta guise. Il me serait extrêment pénible que rien du tout ne devrait en ressortir. Pour toi, combien de dépenses et de temps tu y as consacrés. Tu avais de bonnes intentions et je t’en remercie cordialement. Pour moi, la rédaction de ces cahiers a été seulement un passe-temps. D’ailleurs, je n’avais absolument aucun document. Quand j’ai lu la réponse de Berlin j’ai eu un petit espoir  mais la conclusion est toujours la même. Je ne sais pas si l’affaire à Coblence a un sens.

Il me vient seulement à l’esprit que, quand tu envoies la deuxième partie, l’article avec la désertion risque de tout renverser.
 (trad: ???), etc etc
Les contacts avec les éditeurs Français et Américains ne devraient pas non plus avoir de succès et pense donc la traduction et tout le reste. Je crois que le mieux serait de laisser tout cela. Naturellement j’aurais aimé parler avec toi mais 2 jours est un temps trop court.J’ai aussi reçu ta carte avec le beau bateau et les voeux de Nouvel An. Merci beaucoup. Ça doit donc être merveilleux de traverser l’océan sur un si beau bateau.Tout ce que tu as déjà vécu et vu, pour toi il n’y a donc plus rien de nouveau dans ce monde. Et je crois que ce projet avec les cahiers est la première erreur de ta vie.Quand j’ai écrit pendant un certain temps ma main devient tellement lourde. Chez nous côté santé ça ne va pas bien, et non plus chez moi. Ce sont donc les années. Alors, cher Claude, si tu veux encore faire d’autres essais, cela nous réjouirait beaucoup si quelque chose marchait. Je termine donc et nous tous trois te saluons très cordialement.

Nickel Adèle Fini

Ausi un bon salut à ta soeur Monique et à son mari.

Si jamais tu allais à Mulhouse après réception de cette lettre salue aussi tes parents